Le Nerf vague et la théorie polyvagale

La cure sonore Hipérion pour un cerveau efficient

Particuliers/professionnels relation d'aide

Stimuler la neuroplasticité cérébrale et réduire le stress pour un cerveau efficient

La méthode Hipérion consiste à utiliser l’écoute, au casque, de musiques filtrées et basculées à des fins thérapeutiques.

Hipérion comporte en un bilan d’écoute comprenant six tests précis, permettant de déterminer la manière dont chacun écoute. L’écoute est en effet un phénomène actif qui est déterminé par notre structure et par notre histoire personnelle. Elle est le produit de nos interactions précoces avec notre milieu familial, puis scolaire, et enfin professionnel et social. Les aléas de notre existence, comme les maladies et les traumatismes psycho émotionnels vont aussi modifier, voire altérer notre manière d’écouter.

Une stimulation du nerf Vague directe

La thérapie sonore pour réduire le stress et stimuler la neuroplasticité cérébrale

La cure sonore Hipérion est une rééducation neurosensorielle profonde basée sur des tests audiométriques et une stimulation de l’audition et de certains processus cérébraux à l’aide de l’écoute de musiques filtrées et alternées. Cette méthode est la clé pour résoudre de nombreux problèmes : physiques et psychologiques.

Nos comportements, notre façon d’interagir avec le monde, les autres et nous-mêmes peuvent être aussi bien le résultat que l’origine de notre manière d’écouter et sont à la source de nombreuses difficultés tant relationnelles, que psychologiques. Certaines affections somatiques peuvent même être produites, entretenues ou aggravées par les défauts de notre oreille.

Contre-indications :

  • Maladies apparentées aux psychoses.
  • Surdité totale
  • Les personnes atteintes de surdité partielle peuvent tirer profit de la cure sonore, sans que l’objectif soit de récupérer de l’audition.

Pour les adultes :

 Difficultés émotionnelles et comportementales : émotivité, inhibitions, problèmes de communication, manque de confiance en soi, démotivation…

 Stress, anxiété, insomnie, irritabilité, troubles de la concentration, hyperémotivité, difficulté à agir, dépression…

 Problèmes physiologiques : asthénie, migraines, dorsalgies, troubles digestifs fonctionnels, fibromyalgie… (souffrances aux causes diverses, mais qui toutes font apparaître une relation entre la psyché et le corps).

 Acouphènes : l‘expérience des cures soniques Hipérion montre que, malgré la persistance possible des acouphènes, le patient vit mieux avec ces désagréments et y porte beaucoup moins d’attention. De plus, la composante anxieuse ou dépressive consécutive aux acouphènes est largement diminuée. En savoir plus sur les acouphènes et la prise en charge Hipérion de ce problème : EN BAS DE PAGE

 Intolérances aux bruits normaux de la vie quotidienne (hyperacousie, phonophobie, misophonie). Pour en savoir plus sur l’hyperacousie et le traitement par la cure Hipérion, télécharger le pdf ICI 

– Adultes en cours de formation, Hipérion est bénéfique pour « ouvrir l’oreille » lors de l’apprentissage des langues étrangères et lors de l’acquisition de nouvelles compétences.

a qui s’adresse la thérapie sonore ?

Le « starter du changement » pour tous

Cette méthode est dite être un véritable « starter du changement » ainsi qu’un moyen de devenir plus présent à soi-même, aux autres et au monde. Pouvant être utilisée seule, elle sera un formidable moyen de potentialiser toute autre thérapie suivie en parallèle, que cette dernière s’adresse au corps ou au psychisme.

Pour les enfants et les adolescents :

 Difficultés scolaires, difficultés à fixer l’attention et à se concentrer, problèmes de mémoire, de compréhension. Les résultats sont systématiquement améliorés.

 Troubles relationnels, avec les parents, les frères et sœurs, les professeurs, ou les autres élèves.

– Enfants classés hyperactifs (TDAH).

 Troubles du sommeil (l’enfant refuse d’aller se coucher, s’endort avec difficulté, a des nuits agitées, ou encore des terreurs nocturnes).

 Enfants agités, instables, fatigués ou apathiques, timides qui ont besoin de reprendre confiance en eux.

– Enfants et adolescents qui ont des conduites agressives (lesquelles traduisent souvent un état dépressif).

Lorsque la décision est prise de faire bénéficier l’enfant d’une cure sonique Hipérion, il est souhaitable d’en faire profiter au moins l’un des deux parents, celui qui entre le plus en résonance avec les difficultés de l’enfant. Ce n’est pas une obligation, c’est vivement conseillé pour une meilleure efficacité et une bonne pérennité des améliorations. (compris dans le prix de la cure).

Comment se passe la cure ?

Bilan et traitement

Réservation uniquement par téléphone

Thérapeutes, vous souhaitez vous former à la méthode Hipérion, suivez ce lien : https://hiperion.fr/formation-hiperion/

Dispositif Hipérion®, normé C.E. médical

du matériel à la pointe de la technologie

Bilan et traitement

 

 

Séance 1 : 2 heures de bilan (bilan audiométrique spécifique Hipérion + test et traitement ostéopathique) pour adapter la cure

10 à 20 séances individuelles de cure d’écoute : 3 à 5 séances par semaine sur 2 à 6 semaines de 30 à 60 minutes d’écoute.

1 test de contrôle à mi parcours.

2 tests de contrôle après la cure à 2 mois et à 12 mois.

 

 

Cure sonore hipérion

Tarifs :

Adultes : Bilan (1h) – 70 €, les séances suivantes (1h), entre 45 et 60 €

Enfants : Bilan initial 60 €, les séances suivantes (45 mn), 45 €

N.B. : le bilan intermédiaire et de fin de cure sont compris dans le prix du bilan initial. Le prix des tests de contrôle post-cure est de 50 €.

Cure intensive adulte : possibilité de cure intensive entre 5 et 7 jours, à raison de 2 séances d’écoute par jour. Nous consulter pour les tarifs.

par Eric marlien ostéopathe D.O

Au cabinet d’ostéopathie :  

3 avenue de la Mouliéro

13770 Venelles 

Sur rendez-vous uniquement par téléphone : 06 51 63 62 04

Le bilan

Première séance de test

La première séance dure 2 heures environ et consiste en un bilan de l’écoute précis, une audiométrie non médicale et très différente de celle utilisée classiquement par les ORL.

Ces tests prennent environ 1 heure, et sont complétés par une mesure de la variabilité cardiaque (évaluant la puissance du nerf Vague) et par un bilan ostéopathique pour évaluer les possibles et fréquentes dysfonctions crâniennes, cervicales et viscérales qui ont des conséquences parfois préjudiciables à la fonction de l’écoute et jouent également un rôle dans des symptômes tels que les acouphènes. Un traitement ostéopathique spécifique sera alors effectué, dont l’objectif sera aussi de favoriser les fonctions du nerf Vague, selon une méthode mise au point par Eric Marlien.

Selon le temps restant disponible, une première session d’écoute sera réalisée.

Pendant le traitement, un nouveau test de contrôle est pratiqué à mi-parcours afin de modifier les réglages en fonction de l’évolution de la courbe audiométrique et d’objectiver sur les graphiques les progrès réalisés.

Un bilan final est réalisé à la dernière séance pour évaluer les progrès. Un à deux tests de contrôle seront pratiqués également après la cure : un premier test à 2 mois et un second douze mois plus tard.

Le traitement 

Les séances d’écoute

La cure comprend ensuite entre 10 et 20 séances individuelles d’écoute musicale selon le cas, à raison de 3 à 5 séances par semaine, s’étalant entre 2 à 6 semaines selon les cas. Pour les personnes venant de loin, il est possible de faire une cure intensive de 10 jours à raison de 2 séances par jour.

En fonction de la réactivité de chacun, la durée de l’écoute varie de 30 à 60 minutes. Selon la durée de l’écoute, la séance peut être complétée d’exercices psychocorporels ou de travail intérieur, qui vont rendre la cure encore plus performante.

Ces tests prennent environ 1 heure, et sont complétés par une mesure de la variabilité cardiaque (évaluant la puissance du nerf Vague) et par un bilan ostéopathique pour évaluer les possibles et fréquentes dysfonctions crâniennes, cervicales et viscérales qui ont des conséquences parfois préjudiciables à la fonction de l’écoute et jouent également un rôle dans des symptômes tels que les acouphènes. Un traitement ostéopathique spécifique sera alors effectué, dont l’objectif sera aussi de favoriser les fonctions du nerf Vague, selon une méthode mise au point par Eric Marlien.

Selon le temps restant disponible, une première session d’écoute sera réalisée.

Plus en détails

Acouphènes et prise en charge Hipérion

Dans une prise en charge multidisciplinaire des acouphènes, l’apport de la thérapie sonore Hipérion prévoit une application spécifique des neuromodulations sonores.

Cela implique : 

1 – La recherche des fréquences acouphéniques

A ce titre, afin de soulager l’hyperactivité survenue à ces endroits, on filtre les fréquences acouphèniques.

Une nouvelle notion du traitement cérébral de l’acouphène est celle du «vide sensoriel». Par exemple, lorsqu’il y a un scotome auditif et donc un vide sensoriel, le cerveau a tendance à croire qu’il s’agit d’une forme. L’illusion perceptive qui en dérive a une analogie avec la douleur ou le mouvement d’un membre fantôme. Lorsqu’il existe une perte auditive sur une bande de fréquence, les voies neurologiques centrales recréent des sons fantômes à la place du « vide sensoriel ». C’est ainsi que le cerveau peut former très souvent des acouphènes en correspondance des fréquences perdues.

2 – Le traitement par stimulation bimodale et alternée

Grâce à une stimulation alternée et bimodale permise par le retraitement sonore Hipérion, le cerveau a des chances de désynchroniser le réseau neuronal non auditif impliqué dans l’acouphènes. En effet, le traitement du signal sonore par le cerveau ne se limite pas aux centres auditifs. Par exemple, la détresse occasionnée par les acouphènes active le circuit du stress. A son tour, le circuit du stress active diverses régions du cerveau impliquées dans la réponse au stress qui peut affecter tout l’organisme, créant un cercle vicieux qui intensifie encore l’hyper réactivité émotionnelle et pouvant générer d’autres symptômes corporels.

Le but est de désensibiliser les régions non auditives responsables de la détresse liée à l’acouphène. Cela va entraîner une diminution des réactions d’alerte et de l’attention orientées sur la perception des acouphènes. Ainsi, même si la cure n’éradique pas complètement les acouphènes, elle permet d’en réduire l’intensité, la gravité et d’en surmonter les désagréments pour être libéré de ce poids permanent qui mine l’existence de nombreuses personnes.

Pour aller plus loin : Acouphènes, neurosciences et thérapie

Les vidéos suivantes présentent les recherches neuroscientifiques de pointe en matière d’acouphènes ainsi que les approches thérapeutiques les plus modernes qui en découlent.

  • Audrey Maudoux: NEURO-ANATOMIE FONCTIONNELLE DES ACOUPHÈNES

https://www.youtube.com/watch?v=Lf0E9mFlz3Y

  • Semaine du son 2011 : Acouphènes et réalité virtuelle, A(c)vatar présenté par Alain Londero.

https://www.youtube.com/watch?v=DxMF5TXV0NQ&t=191s

plus en détail

Le fonctionnement de la cure sonore

Comme dans la vision, une distinction se crée entre l’acte de voir, de regarder et d’observer, la fonction de l’écoute et son développement sont directement liés à la concentration, à la mémoire, à une communication plus aisée, à une meilleure conscience de soi.

L’audition qui est une des facultés de l’oreille, est la capacité perceptive de l’oreille ; elle est passive, ne demande rien au psychisme ni à la volonté.

L’écoute est ce que le sujet fait de son audition, elle est un processus actif qui s’appuie sur l’ouïe et qui inclut la participation intime de l’attention.

En savoir plus

L’oreille moyenne comporte trois minuscules osselets qui assurent une amplification des sons – reçus par le tympan et transmis à l’oreille interne – et deux minuscules muscles qui régulent la fonction de transmission de la chaîne des osselets : le muscle du marteau ou tenseur du tympan qui augmente la pression dans l’oreille interne, le muscle de l’étrier qui agit inversement. Ces muscles agissent comme des adaptateurs de résistance ou d’impédance ; ils protègent des sons trop forts et favorisent la transmission des sons très faibles : le muscle de l’étrier favorise les sons aigus, celui du marteau favorise les sons graves.

Pendant un audiogramme, ces deux muscles nous permettent de « tendre l’oreille », modulant les seuils auditifs selon les différentes fréquences proposées.

Dans la vie courante, le muscle de l’étrier, par sa mise en tension, améliore de 50 décibels l’écoute de la parole humaine lorsqu’elle est noyée dans un bruit ambiant important (Borg, 1989).

D’autre part, le cerveau (thalamus et aires temporales corticales) sensibilise notre oreille interne, la cochlée, à tel ou tel son. Les commandes sensibilisantes arrivent à la cochlée par les fibres efférentes (top-down) de Rasmussen. Ces fibres peuvent atténuer les perceptions de 20 décibels en contractant les fibres musculaires des cellules ciliées externes.

C’est donc ainsi que le cerveau module la sensibilité de l’audition, se « rendant sourd » à certaines fréquences, ou hypersensible à d’autres.

De plus, l’écoute est modelée par les expériences sensorielles et affectives, ressenties et vécues au cours de l’existence, c’est-à-dire, de l’intégralité de cette vie depuis la naissance, et même depuis la 24ème à 28ème semaine de grossesse.

Le fœtus entend les fréquences graves (100 à 500Hz) aussi bien que s’il n’était pas dans le ventre de sa mère. Vers 4000 Hz, l’atténuation est de 10 à 20 dB, et au-delà, pour les fréquences aigues, l’atténuation atteint 30 à 35 dB. Donc le fœtus entend parfaitement bien les sons graves de son environnement.

Ces engrammes affectifs et sensoriels influent sur la capacité du cerveau à discerner, par exemple, pour une mère, les bruits minimes de son nourrisson la nuit. De la même manière ils influent sur la capacité à ne pas entendre les passages réguliers des trains.

L’état actuel du sujet influence son écoute, en particulier pour l’intégration des sons par les aires auditives du cerveau. L’anxiété, la dépression, le manque de confiance en soi, et les autres affects modifient le seuil d’écoute des différentes fréquences proposées lors des tests.

Les tensions musculaires, cervicales par exemple, ou encore une gastrite influencent la capacité de «tendre l’oreille» sur certaines fréquences. Dans ce dernier cas l’oreille est interpellée car il existe une connexion nerveuse entre l’oreille moyenne et la dixième paire de nerfs crâniens appelés nerf pneumogastrique ou nerf vague. Les perturbations somatiques, donc, se répercutent sur la capacité auditive.

A l’inverse il est facile d’imaginer que l’écoute des sons, des paroles, des musiques au travers d’une audition perturbée, alimente le cerveau de façon anormale et une boucle délétère se perpétue. C’est comme si on regardait la vie au travers d’un prisme déformant et que l’on réagissait en fonction cette vision déformée.

Au total, le test d’écoute est à la fois le reflet de ce qui se passe dans l’oreille, dans le système nerveux, et dans notre corps et le reflet de leurs influences réciproques.

Le dispositif Hipérion®, normés CE médical, provoque des contrastes musicaux aléatoires et répété, entre les graves et les aigues et entre les côté droit et gauche. Ils sont à la base des neuromodulations induites vers l’oreille et le cerveau afin de les réadapter aux différentes exigences de la vie quotidienne. En effet, les modulations modifient la fonctionnalité du cerveau dans la perception, l’interprétation et l’intégration de l’information.

Hipérion permet un traitement spécifique pour chaque personne, adapté à chaque oreille (qui possède son propre profil sonore et qui reçoit le traitement qui lui convient). Ce traitement s’appuie sur un matériel à la pointe de la technologie.

Cette méthode permet ainsi de stimuler la neuroplasticité cérébrale et de réduire l’hyperactivation des circuits du stress (axe système limbique – système sympathique et corticosurrénalien), et renforce les réponses du système vagal myélinisé qui est le support, avec le lobe frontal du cerveau, des régulations nerveuses vis-à-vis des stimuli provenant de l’environnement (Cf. théorie polyvagale de Stephen Porges).

Pour plus d’informations n’hésitez pas à me contacter :

Eric Marlien

eric.marlien@gmail.com

tél : 06 51 63 62 04